HISTORIQUE DU PROJET


Cette association est née d’une rencontre entre une famille sénégalaise et une famille française, une belle histoire d’amitié qui a commencé en 2005.

Depuis, nous retournons au Sénégal tous les ans où nous avons tissé des liens forts avec la population.

Etant enseignante retraitée, j’avais très envie de partir au Sénégal aider les élèves en difficulté et leurs enseignants, partager et échanger des pratiques pédagogiques.
J’ai réalisé mon rêve en novembre 2012 en partant trois semaines enseigner dans un village de brousse.

J’ai enseigné dans l’école où mon amie sénégalaise était elle-même élève, ayant réussi à poursuivre des études supérieures qui l’ont conduite à un poste à haute responsabilité dans une ONG qui s’appelle AFARD (Association des femmes africaines pour la recherche et le développement).

Avec Odile, nous sommes persuadées que l’école est la plus grande chance de réussite pour l’avenir des petits Sénégalais.
Malheureusement, beaucoup de villageois ont de maigres revenus issus principalement de l’agriculture et n’ont pas les moyens de financer la scolarité de leurs enfants. Certains parents préfèrent aussi envoyer leurs enfants travailler dans les champs ou garder les filles à la maison pour s’occuper des petits pendant que les mamans travaillent.

En effet, l’école de Pandienou-Lehar est une école privée catholique située au sein d’une mission fondée dans les années 60 par un prêtre missionnaire français, Albert Pouget. La scolarité dans cette école est payante.
Les parents choisissent l’école privée parce qu’elle assure une meilleure qualité d’enseignement, des effectifs un peu plus réduits que dans le public, des enseignants qui sont toujours présents (les enseignants du Public étant très souvent en grève,  mal rémunérés et mal considérés, les contenus des programmes n’étant jamais respectés, les enseignants pas remplacés).

Les prêtres et les religieuses de la mission sont eux aussi très engagés dans la réussite scolaire des enfants du village. C’est eux aussi qui s’occupent du dispensaire du village où les plus pauvres peuvent venir se faire soigner. Ils ont, avec les enseignants de l’école, recensé une cinquantaine d’enfants qui seraient concernés par un parrainage pour financer leur scolarité (soit des enfants déjà scolarisés mais avec un risque d’interruption ou des enfants non scolarisés pour des problèmes financiers).

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